Les investisseurs, autrefois aficionados du secteur de la biotechnologie, jettent le bébé avec l'eau du bain ! Les commentaires négatifs pleuvent ! Jusqu'à incriminer la conmunication des entreprises, les revenus exorbitants des capitaines d'entreprises, les retards et les échecs thérapeutiques ! Avant de condamner les uns ou les autres, les investisseurs qualifiés ou les minoritaires, les analystes et les dirigeants, et les business modèles, retour sur un secteur qui fait couler beaucoup d'encre et frise toujours la capitulation !
Pourtant les régles du secteur des sciences de la vie réputé pour son gros potentiel de risque sont connues et incontournables ! Les censeurs d'aujourdhui négligeraient ils les principes essentiels de gestion qu'il convient de respecter afin de ne pas sombrer ? Probablement, qu'aprés la purge, et le retour à meilleure fortune, de nouveaux avis élogieux refleuriront comme les lilas blancs, et comme le cycle haussier né en 2012.
Ce premier avis n'a pas pour vocation d'idéaliser la biotechnologie, mais de la remettre au centre de nos principales préoccupations : la recherche de solutions thérapeutiques en mesure de lutter contre des pathologies à ce jour orphelines.
Chaque acteur peut y participer, sans pour faire abstraction du risque inhérent à ce type d'investissement, qui conjugue enjeux et défis, succès et déboires. Lorsque l'on intégre ces paramétres, à 25% des portefeuilles, on peut finir par tirer le jackpot !
Et puis les échecs ou les résultats cliniques ne sont pas irréversibles ! Prenons l'exemple d'OTONOMY INC (OTIC) qui bondit de 90%, après avoir été littéralement condamné sur l'un de ses précédents essais sur son candidat médicament Otividex : il se trouve étrangement que l'analyse approfondie des données a invalidé les précédents résultats réputés négatifs ! Le critére principal ayant finalement été atteint ! Bref, ils sont tout à fait corrects et on vise maintenant le lancement d'une étude déterminante à court terme, si la FDA donne son feu vert ! D'échec, cela devient un catalyseur...
- Sous toutes réserves, cela pourrait être le cas de DBV TECHNOLOGIES villipendée au profit de son concurrent : d'ailleurs sans grand succès, sinon la mécanique spéculative, l'effet de mimétisme et la perte instantanée de confiance ?
Dernier avis, avant de revenir ultérieurement sur ce probléme de désertion des investsseurs : nos amis américains estiment, qu'aprés un échec clinique, une entreprise diversifiée disposant au minimum d'un ratio de 50 à 100% de trésorerie vs sa valorisation post-bouillon clinique redevient dérisquée.
En conséquence, on peut considérer que les biotechs qui oeuvrent à doper leurs ressources financiéres via des levées de fonds conséquentes en amont protègent leurs actifs et leur avenir. Malheureusement, les offres européennes de capitaux se focalisent sur le revolving de capitaux en propre, tout autant dilutifs, mais hyper restrictifs pour la visibilité moyen terme, et un piége pour la progression de la capitalisation.
- Pour conclure, AMIRAL RDB EXPERTISE BIOTECHS va remettre toutes les pendules à l'heure d'ici la fin de l'année, sur toutes les biotechs méritant le détour : les expertiser en fonction de leurs trésoreries, de leurs besoins futurs en ressources financiéres, de leurs positionnements thérapeutiques et concurrentiels, de leurs capacités à nourrir des partenariats gagnants, voire de se consolider ou de représenter des proies objectivement potentielles. Sur ces bases, AMIRAL RDB EXPERTISE BIOTECHS sera en mesure de vous proposer des cours cibles raisonnables à horizon court moyen long terme.
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