A surveiller | La Lettre Privée de la biotechnologie : comment se tirer une balle dans le pied ! |
Article #42241, 16/03/2018 19:37 | | La Rédaction | Les biotechs qui redoutent les levées de fonds classiques ont tendance à se retourner vers le renforcement de leurs ressources financières via l'usage d’obligations convertibles agissant sur la congestion mécanique de leurs valorisations ! Le recours à ces instruments trahit l'absence de soutien des investisseurs domestiques, au regard de situations bilancielles fragiles. La méthode étant d'assurer au forceps le développement des business modèles, parfois rupturiels. Le top de la dilution et de la congestion sont les OC, type OCABSA, bardées d'une prime sous la forme de bons de souscription d'actions. Ces véhicules capitalistiques bénéficient surtout aux prestataires des fonds nomades ! Sans la moindre once de volonté de rester au capital ! In fine, des offres de financement revolving fortement dépressives pour les minoritaires ou plus largement pour les actionnaires qui apprécient le potentiel des offres thérapeutiques différenciatrices ! Sans oublier que lors des introductions, les conseillers experts favorisent des niveaux d'IPO trop ambitieux. En marge, les compagnies qui se frottent à ces instruments capitalistiques, ont trop souvent tendance à les présenter comme des solutions non dilutives ! Or, c'est totalement inexact ! D'autant que ces fonds requins n'ont aucun intérêt à s'incruster au capital. Quelles sont les dossiers concernés et impliqués ? AMIRAL&PARTNERS EXPERTISE BIOTECHS va les lister, au cours de ses toutes prochaines éditions.
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