Et les sociétés de la biotechnologie hexagonale s’y ruent ! BOSTON c’est le visa américain pour toutes les entreprises en mesure de développer des offres thérapeutiques de rupture. C’est aussi le salon urbain pour rencontrer les acteurs scientifiques et financiers incontournables, afin de gagner en visibilité, et in fine d’imposer leurs solutions révolutionnaires. BOSTON est devenu la « Silicon Valley de la biotechnologie du vingt et unième siècle.
Et on s’y presse, en espérant signer des partenariats avec des grands laboratoires, omniprésents. A ne pas en douter, BOSTON est la capitale mondiale des laboratoires biotechnologiques. Bénéficiant d’autre part d’une concentration d’universités émérites, comme Harvard, ainsi que des instituts hospitaliers de haute renommée. Ce qui explique la présence exponentielle du capital-risque, des majors comme SANOFI, IPSEN ou PFIZER, et des « start-up » de hautes technologies ivres des facilités accordées à cette ville du nouveau monde. La R&D de pointe est le crédo !
Ce qui explique l’installation trop fébrile de quelques biotechs françaises, prélude à de futures expatriations ? Elles parviennent à imposer leur excellente réputation dans le domaine médical, à défaut d’avoir été soutenu par les précepteurs domestiques du vieux continent. In fine, l’Amérique c’est le pouvoir de la finance au profit des technologies ultra novatrices et concurrentielles. Bref, le cash, mais aussi le marketing. Mais il faut s’imposer, et adopter une stratégie entrepreneuriale décomplexée, comme dirait l’autre. Question de culture ! |